Mémoire

Les Maires de Lançon-Provence

Sous la 5ème République
2021 -          - Julie ARIAS
2014 – 2020 - Michel MILLE
1995 – 2014 - Georges VIRLOGEUX
1965 – 1995 - Antoine TORAN

 

Sous la 4ème République (1947-1958)
1951 – 1965 - Victor ESTIENNE (sous la 5ème République à partir de 1958)
1944 – 1951 - Léon HOUDART (pendant l’Etat Français en 1944)

 

Pendant l’Etat Français (1940-1944)
1919 – 1944 - Gustave RAME

 

Sous la 3ème République
1914 – 1918 - Ildefonce DEMARIÉ (Intérim pendant la guerre)
1904 - 1919 - Marius Justin FRANQUIN
1900  - 1904 - Laurent GAY
1900 – 1900 - Marius Blaise NOËN
1885 – 1899 - Joseph POURRIERE
1878 – 1885 - Augustin ROUARD
1878 – 1878 - Augustin ROUARD (Par délégation)
1878 – 1878 - Eugène CASTELLAS
1876 – 1878 - Auguste ROUX (Par délégation)
1874 – 1876 - Antoine Camille SERRÉ
1871 – 1874 - Louis Antoine TASSY

 

Sous le Second Empire (1852-1870)
1870 – 1871 - Polycarpe Joseph POURRIERE (sous la 3ème République en 1871)
1869 – 1870 - François Bénezet SIGNORET (Intérim)
1848 – 1869 - Symphorien POURRIERE (sous la 2ème République de 1848 à 1852)

 

Sous la royauté de Louis-Philippe (1830-1848)
1846 – 1848 - Marie Félix RANCUREL
1844 – 1846 – Jean François BOULIAN (Intérim)
1843 – 1844 - Jean Baptiste DEVOUX (Intérim)
1840 – 1843 - Jean Joseph ROUARD
1832 – 1840 - Joseph Hypolite EMERIC
1831 – 1832 - François Honoré SERRÉ
1830 – 1831 - Joseph Hypolite EMERIC (Intérim) (sous Charles X en 1830)

 

Sous les royautés de Louis XVIII (1814-1824), puis Charles X (1824-1830)
1822 – 1830 - François Marie BONFILLON

 

 

 

 

Les cérémonies commémoratives

8 mai

Célébration de la fin de la seconde guerre mondiale (1939-1945)

Monument aux Morts du cimetière

 

18 juin

Appel du Général de Gaulle au Français à s’unir pour libérer la France, le 18 juin 1940

Stèle du Général de Gaulle, rue du Général de Gaulle

 

22 août

Fête de la Libération de Lançon, le 22 août 1944, par la 3ème Division d’Infanterie de l’Armée des Etats-Unis d’Amérique

Stèles « Rock of the Marne » et « 1ère Armée Française », avenue de la 1ère Armée Française

 

11 novembre

Célébration de l'Armistice du 11 novembre 1918, fin de la 1ère guerre mondiale (1914-1918)

Monument aux Morts du cimetière

 

5 décembre

Commémoration de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie

Monument aux Morts du cimetière

Esplanade Opex

Lieu de mémoire en honneur aux militaires de l’armée française morts en opérations extérieures.

Dispositif unique dans le département et de par son fonctionnement au plan national.

Sa création est un acte fort d’hommage à ces militaires qui interviennent dans le cadre de l’Otan et de l’Union Européenne pour aider à maintenir ou rétablir la paix à l’extérieur du territoire.

les grands personnages

André WOLFF

1900 - 1944

 

André Wolff est né le 27 juin 1900, à Belfort.
Son père Nathan Wolff avait déjà combattu durant la guerre de 1870 contre l’Allemagne.
En 1914, son frère tombe « mort pour la France », et lui s’engage malgré son jeune âge.

 

En 1938, notaire à Lançon (il reprend l'étude de Maître Chave), domicilié boulevard Victor Hugo, il est marié à Marthe Dobiot, avec qui il aura un fils.

En 1939, il ne peut participer au combat, réformé à la suite d’une grave maladie.
Il se rend à plusieurs reprises dans un maquis dans la région de Toulouse, avant que Marcel Roustan l’appelle à ses côtés ; il deviendra son compagnon inséparable.
Leur groupe de résistants était composé de :
Marcel Roustan (exécuté le 15 juin 1944 au Val de Cuech)
Jean Marini
René Mejean
Edouard Rimbaud
Emile Mollard
Le Lieutenant Gervais
Jules Morgan (exécuté le 15 juin 1944 au Val de Cuech)
Gaston Cabrier (exécuté le 15 juin 1944 au Val de Cuech)

 

André Wolff parlait couramment allemand du fait de sa naissance, de même que plusieurs de ses compagnons, qui ont pu se faire embaucher sur la base de Salon pour espionner.
Ses actions sont nombreuses pendant l’occupation : propagande, évasion de jeunes gens, placement de réfractaires, protection des camarades recherchés, fausses cartes d’identité et d’alimentation, parachutage, transport d’armes, renseignements transmis par radio aux Alliés, mouvements d’avions, caches …

 

♦ Extrait du journal Le Régional du 31/08/1956 (La Résistance à Salon)
… la Mairie de Salon était une véritable officine de fausses cartes. C’est Maître Wolf, notaire à Lançon, qui absorba la plus grande quantité de cartes d’identité et d’alimentation. Il est en relation avec les Alsaciens-Lorrains enrôlés de force dans la Wermacht et la Luftwaffe et parviendra à en faire déserter un certain nombre qui, munis d’une nouvelle identité et conduits par l’admirable Madame Wolff, gagneront les maquis ou un abri sûr….
… Maître Wolff, au service de la Résistance, délaissant presque entièrement sa fonction de notaire, sera de toutes les sorties. Ceux qui n’ont cessé de l’approcher admiraient son courage et sa confiance qui, hélas, ne devait pas se justifier…

Citons cette action audacieuse du 2 mai 1944 : André Wolff et ses compagnons ont ramené de Peyruis-les-Mées (04) à Salon une importante quantité de mitraillettes Sten, cartouches, grenades, plastic, détonateurs, qu’ils avaient cachée dans le blé d’un silo.

 

Après les arrestations de Marcel Roustan, Jules Morgan et Gaston Cabrier en juin 1944, André Wolff regroupe ses amis pour rejoindre le plateau du Sonnailler, aidé par un jeune lançonnais, Antoine Toran.
Ce dernier, né le 24/10/1916 à Martigues, entré dans la Résistance en 1942, a pris part au maquis de Sonnailler (Lambesc) en juin 1944 sous la responsabilité de son chef le Capitaine André Wolff.
Antoine Toran sera Maire de Lançon de 1965 à 1995.
Citons M. Chambaud, lançonnais, aui apportera son aide également à André Wolff.

Le 4 juin 1944, il replace Marcel Roustan en qualité de Chef de la Résistance locale après l’arrestation de ce dernier.

Le 5 juin 1944, il entend sur Radio Londres, dans la cave de M. Sibus (Lançonnais dont une rue porte le nom), le message du débarquement : "les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une langueur monotone".

Le lendemain 6 juin, le débarquement commence en Normandie.
Toutefois, celui de Provence n’aura lieu que le 15 août, ce qui a causé le massacre de nombreux maquisards entre ces deux dates, du fait de leurs actions prématurées.

 

Dans la nuit du 10 juin 1944, André Wolff est arrêté par la Gestapo près de la chapelle Saint-Symphorien.
Il restera à Marseille durant 2 mois au siège de la Gestapo (425 rue Paradis), interrogé, torturé sauvagement, mais ne dévoilera rien du réseau.

Il est massacré le 12 août 1944 avec 8 autres patriotes, au « vallon marseillais » près de Signes (Var) bouclé par des soldats allemands.

Le 16 septembre 1944, son corps est retrouvé au charnier de Signes, dans une fosse avec 38 autres résistants. Des obsèques nationales lui seront rendues le 22 septembre.

Sa dépouille, d’abord enterrée sur la commune, sera exhumée pour être transférée en octobre 1946 dans le caveau de la famille de son épouse à Fontvieille.

 

Son nom sur la commune
- Au 13 boulevard Victor Hugo : maison et étude notariale, lieu où un hommage est rendu chaque année par les autorités lors des commémorations.
- En haut de la rue Conseiller de Trets : la place (où se trouve une fontaine) porte son nom ; l’ancien Hôtel Pascalis, demeure bourgeoise qui a hébergé l’Hôtel de Ville jusqu’en 1985, s’appelle aujourd’hui espace André Wolff.

 

 

 

 

René CASSIN

1887 - 1976

 

Il est né le 5 octobre 1887 à Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques. Son père était négociant en vins.
Il fait de brillantes études au lycée Masséna à Nice avant d'entrer à la faculté de droit à Aix-en-Provence.

En 1906 il effectue son service militaire comme simple soldat puis reprend ses études. 
Licencié ès-Lettres, il remporte également le premier prix au concours général des facultés de droit.

En 1914, il est Docteur ès sciences juridiques, économiques et politiques lorsqu'il est mobilisé, avec le grade de caporal-chef.
A la tête d'un corps-franc, il est grièvement blessé par balles de mitrailleuse le 12 octobre 1914 à Saint-Mihiel et est soigné à Antibes.
Il reçoit la croix de guerre avec palme et la médaille militaire.

Réformé, René Cassin est renvoyé à la vie civile.
Il enseigne à la Faculté d'Aix-en-Provence et à Marseille puis participe dès 1917 à la création de l'une des toutes premières associations départementales de victimes de guerre.

Agrégé de droit en 1919, René Cassin est, à partir de 1922, président de l'Union fédérale des Mutilés et Veuves de Guerre.
Professeur à la faculté de Lille, il rédige et fait voter des lois en faveur de l'emploi des victimes de guerre et se dépense sans compter dans ses différentes activités.

En 1924, et jusqu'en 1938, le professeur René Cassin devient membre de la délégation française à la Société des Nations et lutte dans tous les domaines pour la Paix.

En 1929, il est nommé professeur de droit à la faculté de Paris et devient vice-président du Conseil supérieur des Pupilles de la Nation.

En 1930, après un voyage au Moyen-Orient où il rencontre, en Palestine, de nombreux Juifs allemands, il mène, dès son retour, une active campagne contre le nazisme. 
La même année, il obtient le vote de la loi sur la retraite du combattant.
A la fin des années trente, il dénonce dans plusieurs discours le danger que représente le IIIe Reich pour l'Europe et le Monde.

A la déclaration de guerre, René Cassin est nommé à la direction de la documentation au Commissariat à l'Information et, au moment de la débâcle, il pressent la liquidation du régime républicain. 
Refusant l'idée de l'armistice, il décide, dès le 17 juin, de rejoindre l'Angleterre et embarque avec son épouse, le 24 juin à Saint-Jean-de-Luz, sur un bateau britannique de transport de troupes, l'Ettrick, à destination de Plymouth. 
Le 29 juin, il se présente à Saint Stephens House et le général de Gaulle lui confie la mission de rédiger un accord avec le gouvernement britannique, maintenant le caractère purement français de l'armée de la France Libre, Charte signée le 7 août 1940 entre Winston Churchill et Charles de Gaulle.
Responsable du service juridique de la France Libre, membre du Conseil de défense de l'Empire à sa création en octobre 1940, René Cassin est le rédacteur des statuts de l'Ordre de la Libération créé par l'ordonnance n° 7 du 17 novembre 1940.
René Cassin, qui multipliera pendant la guerre les interventions à la radio de Londres et les articles dans la presse française libre, est nommé Commissaire à la Justice et à l'Instruction publique du Comité national français en septembre 1941. Il entame, fin 1941, une tournée de trois mois au Proche-Orient et en AEF.

A partir de 1942, il préside l'Alliance israélite universelle (AIU).

Il prend, à sa création en août 1943, la présidence du Comité juridique de la France combattante (qui fait office de Conseil d'Etat) fonction qu'il conserve au sein du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) avant de devenir à la libération, vice-président du Conseil d'Etat (jusqu'en juin 1960) puis Président honoraire.
Il siège également à l'Assemblée consultative d'Alger dès novembre 1943.

Entre 1942 et 1944, René Cassin est le représentant de la France au Comité des Ministres Alliés de l'Education et, de 1943 à 1945, représentant français à la commission d'enquête sur les crimes de guerre.

A partir de 1946, il préside pendant seize ans le Conseil d'administration de l'Ecole nationale d'Administration (ENA), faisant constamment valoir dans ces fonctions les principes exigeants qui sont les siens dans le service de la Nation.
En 1946, il fait partie du petit groupe international, présidé par Eleonor Roosevelt, qui a la charge de rédiger la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, votée à Paris, le 10 décembre 1948, par l'Assemblée générale des Nations-unies.

En 1958, il préside le comité consultatif provisoire chargé de préparer la Constitution de la Ve République et reçoit, à l'Elysée, le serment du général de Gaulle, Président de la République en janvier 1959.

En juin 1960, le professeur Cassin est nommé au Conseil constitutionnel dont il sera membre jusqu'en février 1971.

Vice-président (1959) puis Président (1965-1968) de la Cour européenne des Droits de l'Homme, René Cassin reçoit en octobre 1968 le Prix Nobel de la Paix.
Membre de l'Institut depuis 1947, Président de l'Académie des Sciences morales et politiques, Docteur honoris causa des universités d'Oxford, de Londres, de Mayence et de Jérusalem, il fonde en 1969, à Strasbourg, l'Institut international des Droits de l'Homme.
Il est membre, en juin 1972, du Conseil de l'Ordre de la Libération.

René Cassin est décédé le 20 février 1976 à l'Hôpital de la Salpetrière à Paris. 
Ses obsèques ont été célébrées à la Chancellerie de l'Ordre de la Libération.
En 1987, son corps est transféré au Panthéon.


• Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 1er août 1941
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 14/18 avec palme
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Commandeur des Palmes Académiques

 Principales publications
• La Pensée et l'Action, F. Lalou, Boulogne sur Seine, 1972
• Les Hommes partis de rien : le réveil de la France abattue, 1940-41, Plon, Paris 1974

 

 

 

Emmanuel SIGNORET

1872 - 1900

 

Poète et critique d'art français, Emmanuel Signoret est né à Lançon-Provence le 14 mars 1872.

Il fait ses études à Aix-en-Provence, puis voyage quelques années en Italie.
Etabli ensuite à Paris, il fréquente les cercles littéraires et participe à des revues.
En 1890, il fonde la revue "le Saint-Graal" qu'il rédige seul jusqu'à sa mort. Il publie plusieurs recueils de poésie.
En 1896, il rencontre Eugènie Toesca à Puget-Théniers où il s'est rendu pour sa tuberculose.
En 1897, il se marie avec Eugènie, ils s'établissent à Cannes où ils auront trois enfants.
En 1899, il est couronné par l'Académie Française pour son oeuvre "La souffrance des eaux"
Le 20 décembre 1900, Emmanuel Signoret meurt à Cannes, il a 28 ans.
Son fils, Emmanuel Signoret fils, devient également poète.

 

Ses oeuvres
1891 : Le livre de l'amitié, poèmes en vers et en prose
1894 : Daphné, poèmes
1896 : Vers dorés
1899 : La souffrance des eaux
1899 : Le tombeau de Stéphane Mallarmé
1900 : Le premier livre des élégies

 

 Son nom sur la commune
- Sa maison natale dans la rue qui porte son nom (derrière l'église Sainte-Julitte)
- Son buste sur la place Camille Pelletan

 

 

 

D'autres personnages du paysage lançonnais

Francisco CARAVACA - 1902-1975

Poète espagnol, détenteur d'une licence de lettres, le journalisme lui permet d'affirmer ses positions politiques.
En 1936, la guerre civile en Espagne le pousse à l'exil ; il se fixe définitivement à Lançon quelques années plus tard.
Son oeuvre se compose alors de trois recueils de poèmes : Arena (1953) ; Umbral (1956) ; Exodo (1962)
L'allée située au sud du cimetière parallèle à la RD 113, communément appelée "allée des platanes", porte son nom.

 

Henri CAT - 1877-1905

Peintre, né à Saint-Chamas, il passe son enfance à Lançon (domaine de Paraloup).
De 1902 jusqu'à sa mort, il travaille à Paris.
Son style (paysages provençaux) de tendance impressionniste, donne la primauté aux couleurs appliquées en petites touches.
Ses oeuvres font une entrée posthume au musée Cantini à Marseille et au musée Granet à Aix-en-Provence.
Une rue porte son nom (quartier Roque Courbière)

 

Edmond THERY - 1854-1925

Né à Rognac, arrivé à Lançon à l'âge de 2 ans, il s'installe à Paris dès 1880.
Après une carrière militaire entamée à 18 ans, il s'oriente vers le journalisme financier et économique.
En 1913, il est promu Grand Officier de la Légion d'Honneur. Il était membre de l'Académie des Agriculteurs, du Conseil supérieur des chemins de fer et Président de la presse économique et financière.
Il possède plusieurs domaines vinicoles, dont Château Virant, et exporte sa production. 
En 1926 est mis en bouteille un vin rouge sous l'appellation Château Virant.
En souvenir de ses années d'école à Lançon, il fait un legs à la commune pour la création d'un prix annuel attribué aux deux lauréats du certificat d'études.
Il est enterré au cimetière Montparnasse (Paris) ; ses parents ont une concession perpétuelle dans la chapelle de l'ancien cimetière de Lançon.

 

Merri FRANQUIN - 1848-1934

Né et décédé à Lançon, il fut une grande figure de la musique.
Après des débuts à Marseille, il fait carrière à Paris dans de prestigieuses salles de concert. Il est aussi professeur au Conservatoire National de Musique (trompette).
Son corps repose au cimetière de Lançon.

 

Antoine De TRETS - 1655-1702

Fondateur de l'Hôpital de la Charité d'Aix-en-Provence, il charge cette institution (par son testament établi en 1699) de nourrir et d'entretenir annuellement 24 orphelins de La Tour d'Aigues, Pélissanne et Lançon, et de leur apprendre un métier dans cet établissement.
La rue qui part de l'Hôtel de Ville vers le haut du village porte son nom.

 

Adam De CRAPONNE - 1526-1576

Salonais, ingénieur du roi, il est le bienfaiteur de la région de part ses travaux d'assèchement et de canalisations de la Provence.
Du canal construit vers 1558 qui amène l'eau de la Durance, il crée à ses frais une dérivation sur Lançon, offrant à de nombreuses terres une transformation en prairies et cultures.